Oscar Green

America Grace

Oscar Green

Bienvenue dans les sombres rues de Londres de l'époque victorienne, quand le terrible et l’impitoyable Jack l'Éventreur y demeurait encore…

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  • Oscar Green est un jeune dandy charismatique, intelligent, mais orgueilleux. Lorsqu’il ne revêt pas le masque des convenances, éblouissant la haute bourgeoisie londonienne par ses attraits, il mène une existence de perversité.

    Un jour, dans le tintement des tasses de porcelaine, il fait la rencontre de Pietro Veneziano, un célèbre peintre. Fasciné par Oscar, l’homme aux pinceaux va l’entraîner dans sa propre dépravation, bercée par la fée verte.

    Réveillant alors son obscur instinct, voilà qu’il découvre un étrange miroir délaissé dans la grange de lady Dumpsey. Cependant, malgré les confidences de son amie, faites à demi-mot, rien ne peut réprimer sa curiosité. Que peut-il craindre d’un miroir ? Mais dès l’instant où la psyché lui est offerte, Oscar Green développe une singulière obsession.

    Bientôt, la ville sera frappée par d’horribles meurtres, et d’effrayantes visions l’entraîneront dans un monde de ténèbres jusqu’aux entrailles de la folie.

    Folie, ou malédiction…

  • Destiné à un public adulte averti, passionné de récits fantastiques, gothiques, imprégnés de noirceur.

    1er août 2022

    316 pages


Ce que les lecteurs en disent


“L'autoédition est souvent décriée. Bien souvent, c'est justifié ; mais il y a aussi de belles trouvailles, de bons auteurs avec un bon style et de belles histoires qui méritent d'être plus connus. America Grace, créatrice d'Oscar Green, est de ceux-là.

L'autoédition, alternative au monde éditorial classique

Une alternative en effet, car quand les éditions traditionnelles ne font plus leur travail ; quand elles préfèrent publier des niaiseries qui vont dans le sens du vent, de la déconstruction, du nihilisme ; quand elles jugent une œuvre, quelle qu'elle soit, trop riche, trop émotionnelle, trop captivante ; quand elles cataloguent un auteur ou un roman comme dangereux pour l'ordre établi tant littéraire que politique ; quand l'écriture est trop travaillée, pas assez terne, désastreuse, sans souffle, sans musicalité, sans rythmique ; et quand, enfin, l'auteur n'est ni l'amant, ni le cousin, ni le frère, ni la sœur, ni le fils ou la fille, en somme, qu'il n'est pas privilégié par le népotisme, alors cet auteur, tout talentueux qu'il soit, tout légitime qu'il soit, tout respectueux de la littéraire qu'il soit, est refusé de toute part, encaissant des refus illégitimes, inexpliqués, ouvrant des courriers dont les explications tiennent en deux lignes - deux lignes imprimées à la pelle évidemment, et deux lignes envoyées à tous les refusés évidemment -, et, doutant de lui, remet en cause son travail, sa pertinence, son style, son imagination, jusqu'au temps où, ne pouvant vivre sans écriture, car véritable poète, il prend le taureau par les cornes, et poursuit sa voie, bon gré mal gré. Ainsi l'autoédition. Ainsi America Grace qui a constamment été étiquetée comme une romancière au style "désuet", inutile dans notre siècle. Justifié ?

Oscar Green

Non, injustifié. Pourquoi une telle mise à l'écart, dans ce cas ? Nous l'avons dit plus haut, mais, surtout, America Grace, en l'occurrence, et nous lui avons déjà partagé en message privé, est douée d'une plume estampillée XIXe siècle. Frappant est la ressemblance. N'allez pas vous imaginer qu'elle plagie Alexandre Dumas, Charles Baudelaire, Alfred de Musset, Victor Hugo et consort - non ; elle trace son chemin, suit sa voix intérieure, la mélodie de son cœur, la cadence de ses doigts, et produit un texte qui sonne XIXe siècle. Tenez, jugez par vous-même : "La veille, tandis que l'Angleterre saluait, le cœur en peine, le dernier jour d'un mois d'août, l'obscurité grandissait, accueillant en son sein un épais rideau de brouillard gris. Il avait oblitéré les contours difformes de la ville, dissimulant ses douloureux soupirs aux murmures de la nuit enténébrée."

Tout le texte est nimbé de cette écriture sucrée, gourmande, révolue aujourd'hui dans notre littérature contemporaine, elle qui se vautre dans le risible, la petitesse et le ridicule. Mais concrètement, de quoi parle Oscar Green ? L'influence majeur de ce roman est Le Portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde. Cela se sent d'entrée par sa tonalité sombre, mystérieuse ; et ce sentiment ne s'amplifie que plus à mesure que les pages se tournent, se frottent, s'empilent pour nous happer dans l'histoire d'Oscar Green, ce beau vingtenaire au cœur de velours, au physique des plus avantageux, toujours costumé, finement peigné, au visage poupin qui ravit chacune de ses fréquentations et qui, le jour, vit de sa sociabilité, fréquente les salons, serre la main aux hommes importants, et qui, la nuit, la nuit tombée, se transforme en une entité séduisante qui ensorcèle les femmes et les demoiselles. Oscar Green est un jeune homme épris de lui-même, qui ne jure que par sa beauté, son orgueil, sa réussite, l'admiration que lui porte sa compagnie, et bien plus encore : l'admiration qu'il se porte. Le soir, nous l'avons dit, il séduit la gent féminine ; mais le soir, surtout, il ôte le masque de la séduction, des taquineries, de la duperie, et enfile celui du cauchemar. Se perdra-t-il dans les méandres du moi ?

C'est donc un roman fort plaisant à lire en raison de son style bien sûr ; de son rythme cinématographique, où les scènes s'enchainent sans que l'on s'aperçoive de rien ; où Oscar Green mute sous nos yeux sans que l'on puisse faire quoi que ce soit. Bémol cependant, nous aurions aimé une profondeur psychologique davantage poussée ; un personnage principal plus travaillé émotionnellement, car sans pour autant tomber dans la froideur pure et dure, il y a des passages où Oscar Green et les autres caractères nous ont paru légèrement artificiels. C'était, visiblement, une volonté d'America Grace que de se focaliser sur Oscar Green, et quoi que cela s'entend, est pardonnable, il eût fallu, donc, selon nous, compenser cette carence par un personnage principal plus complexe encore.

Gros plus sur l'édition reliée, limitée à 300 exemplaires, absolument mirifique ! L'objet livre, la texture de la couverture, dont le rouge lui sied si bien, la qualité du papier, le signet, la jolie dédicace dorée sur fond noir nous montrent, mais nous le savions déjà vue sa page Instagram, qu'America Grace a le soucis du détail, et qu'elle aime, tout comme son écriture, soigner sa présentation.

Oscar Green, d'America Grace

Du reste, nous vous laissons l'engouement de la découverte. Nous vous conseillons grandement de lire cet ouvrage, et ce, pour plusieurs raisons : un, America Grace est une romancière contemporaine certes, mais d'un "autre siècle" comme elle aime se décrire ; deux, en lien direct avec ce premier point, elle créé des œuvres qui s'affilient directement avec ses maitres, avec la grandeur du phrasé, la rareté des adjectifs, et une douceur du verbe succulente ; trois, c'est un roman quelque peu actuel dans notre siècle où les apparences extérieures suffisent à plaire au monde, loin de se douter qu'elles sont bien éloignées des apparences intérieures ; quatre, c'est un sujet, le narcissisme, des plus actuels ; cinq, c'est un roman gothique dont l'action se déroule à la fin du XIXe siècle londonien ; six enfin, America Grace est autoéditée, et ce serait un vrai soutien, une vraie preuve de confiance, un vrai baiser sur ses joues que de se laisser tenter par Oscar Green, et accessoirement ses autres ouvrages. Nous ne le répéterons jamais assez : dès lors que Paris refuse un texte pour motif qu'il est "désuet" ou guère à "l'ordre du jour", c'est que cela est au contraire digne d'intérêt. L'inversion : ce qui est mauvais pour Paris est en réalité bon ; et ce qui est bon pour Paris est en réalité mauvais, pour ne pas dire exécrable. Soutenons donc America Grace, félicitons-la de son courage, de son abnégation, de sa dévotion à l'art littéraire, et permettons-lui de vivre de sa plume - elle qui le mérite tant.”

Bibliomeubles


« C'est avec un immense plaisir que j'écris cette première chronique dans le cadre de mon partenariat avec les Éditions Rhéane. En effet j'ai lu Oscar Green écrit par la talentueuse America Grace et depuis le temps que cet ouvrage me faisait de l'œil ce fut un vrai moment de plaisir lecture.

Si tu me suis, tu sais déjà que ce roman, de par ses thèmes et sa période, avait tout pour me plaire !

En effet on plonge en pleine époque victorienne à l'époque où Jack l'éventreur hante et arpente encore les rues sombres de White Chapel, pour y suivre Oscar Green, dandy isolent et mondain, hanté par son vieillissement et qui tente de façon singulière de déjouer les aiguilles d'un temps qui l'effraie au plus haut point...

Toute ressemblance avec une autre œuvre célèbre est complètement assumée par l'autrice qui s'approprie avec énormément de talent et de justesse ce thème des affres du temps et du narcissisme sans rien avoir à envier au plus grands. On trouve au fil des pages énormément de références et clin d'œil littéraires et historiques. C'est vraiment un bel hommage qui est livré entres ses pages !

En effet, dotée d'une plume riche et puissante, America Grace nous transporte aisément au cœur du Londres victorien, dans les méandres de l'esprit et le macabre quotidien d'Oscar Green.

L'ambiance de ce roman est parfaitement dosée ! Sombre, délétère, immorale, morbide teintée d'hémoglobine et de déraison, c'est avec plaisir que je me suis laissée happée par cet hymne aux ténèbres et au temps, entre folie et malédiction...

Notre personnage principal, ce cher Oscar Green, charismatique et pernicieux, nous éblouit par ses attraits autant qu'il nous perturbe, tout comme la haute bourgeoisie dans laquelle il évolue...j'aurais moi même été charmée par Oscar même si je n'aurais pas aimé le croiser lors d'une nuit sombre à White Chapel ni être mise face à sa psyché que ce soit le miroir orné de narcisses offert par son amie Lady Dumpsey ou bien le funeste reflet de son âme dépravée, qui renferment tous deux une bien sombre aura. Ce miroir est-il seul responsable de cette folie qui semble l'envahir ? Eut-il dû d'ailleurs jamais se mirer dedans ?

Les personnages comme les décors sont travaillés et imagés ce qui facilite vraiment l'immersion et les ressentis. America Grace joue subtilement avec nos esprits, semant l'horreur, le malaise, le doute et nous perd dans les dédales de la déliquescence. On ressent intensément les émotions des protagonistes et on se retrouve en proie à bien des sentiments et questionnements...c'est pour moi une parfaite réussite macabre à souhait !

Si le langage soutenu utilisé habilement par l'autrice et le style d'écrit pourrait sembler fastidieux à certain.es lecteurices, pour ma part il a apporté à la narration énormément de profondeur et de la prestance. Les chapitres ont l’avantage d’être courts et suivant le fil des saisons, ce qui donne le sentiment de suivre un décompte annuel. Je suis entrée somme tout assez rapidement dans l'histoire, après tout de même quelques pages d'adaptation, je m'en suis avidement délectée et c'est avec félicité et effroi que l'autrice m'a captivée et entraînée dans la psyché d'Oscar Green et m'a complètement enivrée avec ce roman gothique où la fée verte, le narcissisme, la dépravation, le sang les viscères et l'horreur humaine ont la part belle.

J'ai été réellement séduite et ai hâte de continuer à explorer l'univers de cette autrice qui a tout pour me plaire et me transporter !

Je voudrais aussi souligner le travail d’édition ainsi que la mise en page qui rendent le livre très attrayant. »

— Laurence Laval


 

« Un livre surprenant... dont vous ne ressortirez pas indemne !

Les sombres rues hivernales de Londres de l'époque victorienne vous donnent la chair de poule ? Vous pensez à Jack l'Éventreur ?

Partez donc faire un tour dans la campagne anglaise…

En compagnie d'America Grace – nom bien mystérieux pour un univers si singulier – plongez dans un livre bicolore, teinté de mille nuances, et retrouvez les ambiances étranges, glaçantes, mais chaudes à la fois, de Daphné du Maurier et de Patrick Süskind. Glissez dans la peau d'un personnage mondain atypique, Oscar Green, un jeune homme aux mœurs quelque peu... originales.

Oscar Green, publié aux Éditions Rhéane, est un chef-d'œuvre logé dans un écrin de velours. Sa plume soyeuse vous conquiert par sa justesse, la douceur et le tranchant de ses mots. Élégance et surprise sont au rendez-vous dans ce bel ouvrage dont j'ai assuré la correction avec un si grand plaisir.

Cet opus, aussi gothique que fantastique, est d'une rare finesse…

Il exerce une réelle fascination sur celui qui le lit.

Laissez-vous absorber par son histoire peu commune. »

— Virginie Poulard


 

« Dix-neuvième siècle en Angleterre. L’histoire retrace le fascinant destin d’Oscar Green, dandy de vingt ans qui irradie la beauté du diable. Non seulement riche et beau, le godelureau a aussi oublié d’être idiot. Hélas, la modestie et lui ne fréquentent pas la même rue. Notre protagoniste aime en effet tout ce qui brille autant que briller lui-même aux yeux de la haute société.

À la faveur d’un événement mondain, Oscar fera la connaissance du célèbre Pietro Veneziano, un peintre de renom. Rencontre déterminante pour la suite ; ainsi l’artiste va entraîner le dandy de grands chemins sur celui de la perdition. Mais a-t-il vraiment besoin qu’on le pousse bien fort pour laisser libre cours à ses instincts les plus vils ? Le mal rôde donc. Le jeune homme aura-t-il la force d’y résister ?

De fil en aiguille, Oscar va comme de juste entrer en relation avec un miroir que son amie lady Dumpsey avait remisé dans sa grange. Tentant pour un être subjugué par sa propre personne. Et à partir de là, le récit prend un tournant décisif. Dans le même temps, des meurtres odieux vont être commis...

Ce récit fantastico-horrifique qui fait si bien rimer obsession avec perversion pose une multitude de questions. Il interroge tant sur l’origine du mal que sur les apparences trompeuses, la fuite du temps qui entraîne la vanité de toute chose. Pour y parvenir, l’auteure compose par fines touches un tableau empreint d’une sombre poésie. Ambiance victorienne sur fond d’absinthe, au fil de scènes d’horreur où l’hémoglobine coule à flots. Sont ici convoqués les thèmes chers à la littérature gothique : le lecteur se promène tantôt d’un manoir retiré dans la campagne anglaise jusqu’aux bas-fonds londoniens. Une histoire qui rend superbement hommage au Portrait de Dorian Gray sur laquelle plane le spectre de Jack The Ripper et qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière goutte… »

— Murielle Morier


 

« Miroir mon beau miroir

Dandy idolâtré par la gente féminine Oscar Green va suite à une phrase banale et une découverte fortuite être emporté dans une sombre course contre les ravages du temps.

Les secondes défilent emportant avec elles un peu plus de notre jeunesse. Voila la problématique que nous invite à suivre ce roman. A travers une histoire se déroulant dans un univers mettant en exergue la notion d apparence nous devenons les témoins de la chronique de vie d un personnage qui suite à l évocation d un mot lambda va petit à petit sombrer dans une tragique aliénation. On aime le parti pris de l auteure concernant la construction de son récit qui suit les caractéristiques du roman gothique avec une volonté non dissimulé de nous faire ressentir de l horreur et nous montrer les conséquences négatives de la transgression morale. Tout cela étant illustrée par une écriture chiadé qui nous fait penser aux romans du XIX siècle. Nous enfermant dans un monde délétère dans lequel s entrecroisent meurtres délicieusement épouvantables, anthropophagies et perversions. Superbement mis en image grâce à une description à la limite du supportable avec un amas de viscères et une cascade d hémoglobine bien poisseuse. Le thème principal de ce roman est la folie que l auteure traite sous différentes facettes illustrée par une distorsion de la pensée, une compétition mortelle, des hallucinations olfactives et visuelles et une obsession toxique qui va faire du personnage d Oscar Green une véritable bombe à retardement. On y retrouve de nombreuses références à des mythes et des personnages célèbres.

Un roman qui vous entraîne dans les méandres de la folie. »

— Lionel Lancesseur


 

« Aujourd'hui, je vais vous parler d'un coup de cœur, surprenant, hypnotique, horrifique...

Il s'agit d' Oscar Green de America Grace aux Éditions Rhéane.

C'est un roman à l'écriture digne des grands classiques, très esthétique, qui nous amène à voir une certaine beauté dans le Mal, mélangeant horreur et volupté.
Si ce roman était un personnage, il serait Hannibal Lecter : délicat et sanglant, raffiné et monstrueux, ignoble mais beau.

Il est écrit avec finesse et riche de par son vocabulaire.

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure, qui a su m'emmener dans les songes les plus sanglants.

A lire absolument si vous êtes adeptes du genre et/ou de la littérature. »

— Alpha Prems


 

« Un premier ouvrage d'une nouvelle maison d'édition à suivre

Depuis peu, je suis partenaire des éditions Rhéane, et quelle joie ! Je découvre avec Oscar Green cette toute jeune maison d’édition suisse, dont la ligne éditoriale me plaît. En effet, elle se cale sur les saisons ! Comment ne pas être tentée ? J’ai donc l’honneur et le privilège d’obtenir de leur part des services de presse, dont leur tout premier roman, écrit par America Grace : Oscar Green. Les éditions Rhéane promettent à leurs lecteur.ices de sortir de leur zone de confort, et le pari est réussi. Mais avant de parler de l’histoire, je veux vous parler de l’édition. Même en numérique, celle-ci est canon. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu des pages de chapitres d’une telle beauté.

"Nulle blessure portée n'avait entaillé le velours de son coeur. Mais sous cette étoffe se cachaient les plus obscures pensées. Quand s'absentait le jour s'éveillaient alors les charmantes ténèbres. L'ombre lui seyait si bien au teint."

Un roman gothique à la plume raffinée

En même temps que la maison d’édition, je découvre aussi America Grace, qui n’en est pourtant pas à son premier roman. Grâce à elle, j’ai passé un moment exquis. Sa plume est qualitative, raffinée, elle se cale sur l’époque de son récit et est donc un peu complexe parfois. Et globalement, c’était si agréable parce que j’étais immédiatement plongée dans l’ambiance sombre de l’histoire ! Si ce n’est pas un coup de cœur, c’est parce qu’à la fin, à quelques rares moments, la grandiloquence m’a perdue et j’ai du relire plusieurs fois quelques phrases. Mais c’était vraiment rare !

Le Londres de l'horreur

Oscar Green est un personnage haut en couleurs, surtout dans les nuances de rouge. Dans son caractère et son histoire, j’ai retrouvé de nombreuses références aux grands de la littérature. Un peu de Dorian Gray, avec le nom Oscar Green qui est une évidence. Mais aussi la thématique du narcissisme et de la peur de l’âge, l’angoisse de perdre la beauté en tant que valeur de société. D’ailleurs, ne sommes nous pas tous un peu au bord de cette problématique, avec les filtres qui nous embellissent et sans lesquels nous ne pouvons plus nous admirer nous-même ? J’y ai aussi vu un peu du Vicomte de Valmont, au début. Et à la fin une ambiance digne de Shining. Mais c’est surtout l’histoire d’un psychopathe, assez trash. Vous cherchez un roman à lire près avoir adoré Sorcière de chair ? N’hésitez plus, vous l’avez trouvé ! »

— Stéphanie (sorbet kiwi)


 

« J'ai la chance d'être partenaire de la toute nouvelle maison d'édition Rhéane. La spécialité de la maison? Publier des OLNIS littéraires. Forcément, ça ne pouvait que m'intéresser :). Leur premier titre est Oscar Green, un roman gothique se passant dans l'Angleterre victorienne. Et effectivement, c'est une lecture qui ne laisse pas de marbre.

Ce roman aborde des thèmes puissants avec une intensité que je ne soupçonnais pas: narcissisme, perversion, folie, amour de soi. Oscar Green est un jeune homme riche, incroyablement beau. Il ne doute jamais de lui et a conscience de l'effet qu'il provoque sur les autres.

"L'amour. Oscar Green n'en connaissait que le nom.". Car Oscar green est fou de lui mais il ne sait pas aimer les autres. Au contraire, il aime les détruire et leur faire du mal. C'est bien le cœur du roman: jusqu'où le narcissisme profond d'Oscar Green va-t-il le mener? "Aimeras tu quelqu'un d'autre que toi un jour?", lui demandera un des personnages du livre. Il vous faudra aller jusqu'au bout du roman pour le savoir.

A travers un vocabulaire recherché qui s'accorde tout à fait à l'ambiance du livre et de l'époque, l'autrice nous plonge avec fureur et précision dans l'univers malsain d'Oscar Green et sa descente aux enfers. Lecteurs, accrochez vous, Oscar Green est aussi beau à l'extérieur que monstrueux à l'intérieur.

Après seulement quelques chapitres, l'horreur commence à s'inviter dans le roman. D'abord surprise, j'ai ensuite aimé découvrir un récit gothique horrifique assumé et adulte. Des descriptions incluant du sang et violences physiques sont présentes, car après tout "Si la folie était une gloire, Oscar Green aurait atteint son pinacle". Et je peux vous dire qu'il remporte sans pareil la médaille d'or de l'horreur.

C'est intéressant de voir l'évolution de ce jeune homme, parfait en tout point pour la haute société anglaise, qui finit par laisser ressortir ses pires instincts. Tout bascule suite à la découverte d'un miroir abandonné dans la remise d'une de ses amies. "Nul miroir n'avait renvoyé pareil reflet à ses yeux." et il y voit la solution pour échapper au temps. Notre dandy va développer au début du roman une obsession de la peur de mourir et de dépérir visuellement, qui n'est pas sans rappeler notre société actuelle toujours à la recherche de la perfection. Pour continuer à aimer l'image que lui renverra le miroir, Oscar Green sera prêt à tout.

C'est vraiment une lecture idéale pour la saison d'automne, pour vous mettre dans l'ambiance d'halloween, avec des monstres aux visages d'anges qui vous attendent au détour du chemin, vous trompent et vous dévorent sans hésitation sans que vous ayez eu le temps de crier.

Oscar Green est un choix assumé et osé de la part des éditions Rhéane, un premier roman publié qui affirme clairement leur ligne éditoriale. Le genre de livre dont vous ne ressortez pas indemne en refermant les dernières pages et dont vous vous rappellerez. »

— Very Important Book


 

« Plongé dans le Londres de Jack l’éventreur, ce roman nous entraine avec un style raffiné, presque précieux, dans les pensées d’un jeune dandy de la haute société anglaise. Un récit à la croisée des contes et légendes : on y trouve un peu du Portrait de Dorian Grey, un peu du mythe de Narcisse ou du Miroir d’Edith Wharton. Le propos est tantôt poétique, tantôt fantastique, jouant sur la sophistication et la cruauté, traduisant la folie qui guette Oscar Green.

Un roman pour ceux qui aiment ces atmosphères contrastées, feutrées et macabres, élégantes et cruelles. Âmes sensibles, s’abstenir ! »

— F.x.arnoux


 

« En ouvrant le splendide ouvrage d'America Grace, le lecteur rencontre le fascinant et ténébreux Oscar Green ; jeune dandy d'une vingtaine d'années, riche, beau et délicieusement intelligent. Il aime autant être admiré qu'il n'admire lui-même les œuvres d'art et autres objets précieux.

Dotée d'une plume nourrie d'une sombre poésie, America Grace transporte avec ingéniosité le lecteur au cœur d'un récit gothique à l'ambiance sombre, libidineuse, licencieuse, immorale, macabre, et qui se pare d'une robe sanguinolente et d'une touche de folie.

Oscar Green rend admirablement hommage au Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde, tant par l'appropriation talentueuse des différents thèmes qu'ils ont en commun que par le langage travaillé, ciselé, habilement utilisé, et qui apporte à la narration une préciosité, une richesse, une poésie, une splendeur et un sex-appeal égal au personnage d'Oscar Green.

Mais l'auteur dépasse peut-être « le maître », puisqu'elle nous offre un HYMNE enchanteur des Ténèbres. Et le lecteur pourra grandement saluer le génie d'America Grace pour avoir pleinement réussi à magnifier le Laid, l'Abominable, l'Effroyable et l'Innommable !

Un ouvrage que vous pouvez retrouver dès maintenant chez les adorables et sympathiques éditions Rhéane ! »

— Vagues Imaginaires



“Un livre qui déroute, un livre qui nous perds.

J'ai écris cette chronique dans un style classique, comme celui du roman, comme un honmage à l'autrice, qui m'a fait aimer ce style !

OSCAR GREEN

Avec grande satisfaction, j'ai partagé cette lecture en compagnie de @paradisebooks2023 sur l'application de @lecturecommune et je ne saurais dissimuler le véritable coup de foudre que j'ai ressenti en découvrant cette nouvelle Maison d'Édition, qui a pris place dans mon univers il y a quelques mois grâce à Instagram.

Mais revenons à nos moutons !

Oscar Green, qui-est-ce ?

Prenez une dose de Narcisse, pour une touche de vanité et d'élégance, et une grosse dose de narcissisme.

Une touche de Dorian Gray, pour les mystères que cache un étrange miroir.

Une pincée de Jack l'Éventreur, pour un côté sombre et quelques meurtres.

Et un peu d'absinthe pour le frisson et le côté interdit (n'en abusez pas ! Sinon, ce sera à vos risques et périls).

Possédez-vous tous les ingrédients requis ? Dans ce cas, prenez un shaker à secrets londonien, où vous verserez la dose de Narcisse, ajouterez la touche de Dorian Gray, et saupoudrerez la pincée de Jack l'Éventreur. Délicatement, incorporez la dose d'absinthe. Agitez avec vigueur afin de fusionner le mystère, l'élégance, la vanité, et la noirceur meurtrière.

Le résultat obtenu sera Oscar Green !

Cette recette de l'autrice se dévoile dans un texte d'une élégance fluide, créant une cohérence harmonieuse entre les différents ingrédients. C'est un style classique auquel je ne suis pas habituée, mais il m'a captivée, laissant mes yeux pétiller de plaisir durant cette lecture.

Je vous invite chaleureusement à vous procurer les éléments nécessaires et à savourer ce délicieux cocktail littéraire sans plus tarder. Vous en retirerez une entière satisfaction, je vous assure à 100% !"

— Lectures d’agrumes (Amandine Mandarine)



“(...) j'ai terminé ma lecture d'Oscar Green ! J'ai beaucoup aimé ! Je tenais à te féliciter pour la qualité de ton livre : Tu as beaucoup de talent ! Quelle plume ! J'ai été bluffée et emportée dans cet univers au registre fantastique qui m'a à la fois rappelé mes lectures de Maupassant mais aussi les univers d auteur(e)s anglais(es) que j'aime tant ! Tu maîtrises ce style et le manie avec panache ! 

Un grand bravo !”

— Élodie Boisier (écrivaine de “L’art du râteau”)



“J'ai découvert les éditions Rhéane et America Grace il y a fort longtemps, et il fallait absolument que je découvre leurs ouvrages. J'ai donc décidé de m'offrir la jolie édition reliée d'Oscar Green pour mon anniversaire l'été dernier, que j'ai gardé précieusement pour l'automne.

Trêve de bavardage, passons à mon avis.

Et bien je dois dire que wahou. Ça a frôlé le coup de cœur (un seul tout petit élément éloigne le coup de cœur, mais ça, c'est personnel). Un retour dans l'Angleterre victorienne, je dis oui. (Moi et l'Angleterre c'est une très grande histoire d'amour, et l'époque victorienne est sans aucun doute ma période historique préférée).

Commençons par la plume de l'autrice. Je l'ai trouvée absolument incroyable. Quelle poésie, quelles tournures de phrases ! Et la richesse du vocabulaire ! (La langue française serait superbe, si on se remettait à parler comme à l'époque. Laissez-moi rêver un peu.) Un style classique, pas forcément évident si ce n'est pas dans vos habitudes de lecture, mais très beau et qui est nécessaire pour être cohérent avec le propos du texte. On sent l'inspiration de la littérature anglaise gothique du 19e, avec une forte influence du célèbre Portrait de Dorian Gray de Wilde.

Ensuite, l'histoire et les protagonistes. J'ai trouvé ce texte très intéressant, qui sait garder une part de mystère entre fantasmes et réalités autour d'Oscar. L'atmosphère qui se dégage du récit, complètement gothique à souhait, renforce cet aspect mystique. La frontière entre la réalité et l'illusion devient floue.

J'ai beaucoup aimé Oscar, qui est un vrai personnage bien travaillé, avec du caractère, qu'on a envie d'apprécier ou non selon les chapitres. Il y a peu de protagonistes secondaires, mais qui ont tous un rôle à jouer à un moment ou un autre.

Arrêtons-nous une minute sur l'objet livre. Comme dit précédemment, j'ai opté pour l'édition reliée, et qu'est ce qu'elle est belle! Un travail soigné, une mise en page pour chaque chapitre (les chapitres en chiffres romains j'adhère totalement), et en plus malgré les 300 pages le livre reste léger et donc agréable à transporter.

En bref, une très bonne découverte, une plume splendide, des personnages travaillés, un presque coup de coeur. Je lirai très volontiers les autres ouvrages d’America Grace et des éditions Rhéane.”

— apumpkinreads

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